Enseignants du public : Le retour au privé autorisé

Enseignants du public : Le retour au privé autorisé

Le débat sous l’ancien gouvernement de Benkirane, concernant l’interdiction faite aux enseignants du public de travailler dans les écoles privées, qui avait provoqué un tollé, est revenu sur le tapis, lors d’une séance des questions orales à la Chambre des représentants, le 13 juin.

Le gouvernement El Othmani a donc changé son fusil d’épaule en revenant sur la décision de l’ancien gouvernement Benkirane d’interdire aux enseignants du public de travailler dans le privé. Il n’y aura aucun impact négatif à ce revirement, a défendu le ministre de l’Education nationale, Mohamed Hassad, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, en réponse à une question du groupe PAM. Le ministre est même allé plus loin en renversant la vapeur: «Je crois que l’impact sera plutôt positif», a-t-il affirmé.

L’on se souvient encore de l’interdiction faite aux enseignants du secteur public de travailler dans le secteur privé; décision qui avait soulevé un tollé sous l’ancien gouvernement: les enseignants ne voyaient pas d’un bon œil cette interdiction qui, selon l’ancien ministre de l’Education nationale, réduirait leur rendement dans le public.

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Actuellement, ils sont six mille enseignants du secteur public à travailler dans le secteur privé, a argumenté Mohamed Hassad devant les élus de la Nation à la Chambre des représentants. Il a précisé que son ministère a conditionné la décision de permettre aux enseignants du public de travailler dans le privé par le fait que ces derniers doivent travailler 21 heures par semaine dans les écoles publiques. S’ils respectent cet engagement, a dit Hassad, ils pourront alors réintégrer les écoles privées.

Pour des députés du PAM et du RNI, qui ont cautionné ce revirement de la situation, il s’agit d’une sage décision qui profiterait, selon eux, aux élèves, sachant que les enseignants désertaient l’école publique pour le privé, ce qui avait un impact négatif sur la bonne marche de l’école dite «de l’Etat»  et la décrédibilisait à tous les niveaux, les citoyens ne faisant plus confiance à l’enseignement public.

On s’attend à ce que cette décision, qui autorise les enseignants du public à travailler de nouveau dans les écoles privées, après les en avoir «privés», provoque un débat au sein de la famille de l’enseignement, de la société civile, des associations et des syndicats…

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M. Nafaa

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