Turquie-Egypte: la brouille

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé avoir rejeté une demande d’entretien du nouveau vice-président égyptien, Mohamed El Baradei, au motif qu’il n’était pas un représentant légitime de l’Égypte.

Recep Tayyip Erdogan
«Comment est-ce que je pourrais parler avec toi? Tu n’as pas été élu, tu as été nommé par les dirigeants du coup d’État» qui a renversé le président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet, a affirmé Recep Tayyip Erdogan à Ankara lors d’un repas de rupture du jeûne du Ramadan.
Le chef du gouvernement islamo-conservateur turc, proche de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, avait déjà qualifié la destitution de «contraire à la démocratie».

L’armée égyptienne a mis en place un président intérimaire civil, Adly Mansour, qui a lui-même chargé un ancien ministre des Finances, Hazem el-Beblaoui, de former un gouvernement.
Le nouveau pouvoir dément être issu d’un coup d’État en faisant valoir que la déposition de Mohamed Morsi s’est faite après des manifestations populaires monstres contre lui traduisant une perte de légitimité.
Les relations entre la Turquie et l’Égypte s’étaient fortement renforcées durant la présidence de Mohamed Morsi, Ankara faisant du Caire l’un de ses partenaires privilégiés dans sa stratégie d’influence régionale.

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