Casa Green Town : Quand la CGI vire au vert

Projet casa green town cgi

Une première tranche commercialisée à hauteur de 95%, 600 unités livrées d’ici juin 2015 et près de 300 MDH de budget engagé depuis le démarrage. Ce sont dans l’ensemble les principaux indicateurs reflétant le bon développement du projet Casa Green Town…

Œuvre de la Compagnie générale immobilière (CGI), le Casa Green Town (CGT) se présente aujourd’hui en tant que complexe résidentiel intégré et 100% marocain. Un projet qui se développe, selon ses initiateurs, dans le bon sens. En témoignent d’ailleurs la commercialisation à 95% de sa première tranche et tout le travail entrepris par la CGI pour arriver, comme promis, à livrer 600 unités dans un an, soit en juin 2015. A ce jour, ce ne sont pas moins de 300 MDH qui ont été engagés dans ce projet qui connaît une bonne dynamique et répond aux exigences d’un marché et d’une clientèle de plus en plus matures.

Par ailleurs, via ce projet, la CGI fait pleinement montre de son savoir-faire en matière de développement urbain. Outre le fait qu’il s’agit d’une ville moderne, c’est aussi le plus grand projet urbanistique intégré, au Maroc comme à l’étranger. Normal, quand on apprend que cette réalisation a mobilisé plus de 6.000 ouvriers et 100 entreprises nationales et internationales pour 40 millions d’heures de travail.
Autres chiffres à l’appui: les responsables de la CGI nous apprennent aussi que le projet a nécessité 450.000 mètres cubes de béton, 20.000 tonnes d’acier, 600.000 mètres carrés de maçonnerie, 2 millions de mètres cubes de terrassement et 425 kilomètres de réseau d’assainissement, contribuant à la réalisation de 1 million de mètres carrés de plancher.
Sur les 820 villas et 400 appartements, 70% ont été livrés pour des prix allant de 1,2 à 12 MDH. La livraison totale du projet, toutes composantes confondues, interviendra dans 2 ans.
Dans sa dimension intégrée, le projet du Casa Green Town nécessite un investissement de l’ordre de 11 MMDH, réparti en 3 tiers, un de dette, un de fonds propre et un 3ème d’avance client. La marge du développeur ne dépassera cependant pas 20%.

Un cœur de vie futuriste

Situé au centre de la forêt de Bouskoura, Casa Green Town veut se positionner comme un cœur de vie de cette zone. Pour ce faire, le Groupement d’intérêt économique (GIE), qui regroupe l’ensemble des promoteurs immobiliers situés autour de la forêt de Bouskoura, a procédé à la mise à niveau du réseau autoroutier et ce, pour un investissement de 200 MDH. Le but est d’optimiser le flux de trafic entre le site et la ville de Casablanca et de mettre au service des résidents tous les équipements de proximité. Ainsi, le projet accueillera bientôt un campus universitaire portant sur une capacité de 8.000 étudiants. La première tranche de cet axe est en cours de construction et sera livrée prochainement. Ce campus, qui est appelé à être le nouveau pôle d’enseignement supérieur, devra accueillir l’université internationale de Casablanca. Il recevra dans un premier temps près de 3.000 étudiants. A cela s’ajoute l’ouverture très prochaine de l’école américaine qui consolide d’ailleurs l’intérêt porté par Casa Green Town à l’éducation.
CGT, qui se veut aussi un site connecté, sera doté d’une infrastructure de connectivité en fibre optique intégrale permettant ainsi de relier l’ensemble des composantes du projet. Un Data Center centralisera ainsi les dispositifs de sécurité du site, notamment la vidéosurveillance et la gestion des accès. Construit sur une superficie de 1.000 m2, le Data Center constitue ainsi le point névralgique de l’infrastructure de fibre optique connectant la Smart City de Casa Green Town. Le projet est ainsi le premier au Maroc qui dispose d’une infrastructure de connectivité en fibre optique intégrale. Ce dispositif offrira une connexion Internet rapide et permettra de relier l’ensemble des composantes du projet, renforçant l’esprit de communauté.

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Une part au développement durable

Dans la vision de la CGI, Développement urbain et Développement durable ne sont pas contradictoire d’où, bien qu’étalé sur une superficie de 356 ha, CGT se veut également un projet durable. En effet, la CGI a mis le développement durable au cœur de la réalisation du projet. Les emplois créés ont été attribués en priorité aux personnes issues des communes environnantes. De plus, on a minutieusement veillé à préserver la forêt de Bouskoura. Aucun arbre n’a été endommagé, confirment les responsables de la CGI qui affirment en avoir même planté plusieurs. D’autre part et dans un souci d’optimisation de l’utilisation des ressources en eau, notamment pour l’irrigation du golf et des espaces verts du site, un système reposant sur la récupération des eaux de pluie et le traitement des eaux usées a été conçu. Et, pour palier le manque en eau, la STEP (station d’épuration) traite des eaux drainées de points qui s’en éloignent d’environ 18 km. Pour ce seul volet environnemental, la CGI a mobilisé une enveloppe de 110 MDH, confirme-t-on auprès de l’entreprise.

Hamid Dades

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Questions à Najib Arhila, DG délégué de la CGI en charge du Pôle développement et réalisation

Najib arhila cgi

Comment se porte la CGI aujourd’hui?

La CGI est aujourd’hui une entreprise qui se distingue par sa taille et se développe malgré la conjoncture économique mondiale. La réussite de la CGI vient du fait qu’elle croit et a toujours cru au marché national et aux potentialités marocaines, ce qui l’aide à faire ce qu’elle dit, à tenir ses promesses et à présenter du concret.

Vous évoluez dans un secteur où la concurrence est très rude, que faites-vous pour y faire face?

Kacimi, l’Africain

Il est vrai que la concurrence est rude dans notre secteur d’activité, mais la CGI réussit parce qu’elle a l’art de garder le cap. Chose que rendent possible la qualité de ses produits et son sérieux dont elle fait d’ailleurs son capital rehaussé par la confiance que lui font les gens, surtout qu’elle ne s’engage jamais dans la fausse compétition.

Peut-on parler d’un modèle de développement CGI?

Le modèle CGI se base sur le fait que l’entreprise s’érige aujourd’hui en opérateur sociétal qui a des objectifs de développement territorial basé sur une vision de long terme. A la CGI, nous considérons que les revenus financiers -qui sont d’ailleurs légitimes- et le développement durable ne sont pas incompatibles. Notre objectif est donc d’opérer sur tout le territoire, dans tous les segments et de développer aussi bien en faveur de la couche moyenne que sur le pôle urbain intégré, le tertiaire et les zones d’activités. Ceci est aujourd’hui possible, surtout que notre filiale sociale a atteint sa vitesse de croisière et que nous entamons l’intégration pour une meilleure percée dans l’économique où nous avons constaté l’inexistence d’offre adaptée… A cela s’ajoutent une parfaite santé financière, la tendance vers l’évolution et le bon rythme des livraisons malgré la tendance du marché.

Peut-être que la réussite est due aussi au fait que la CGI est adossée à la CDG?

Il faut dire que la CDG nous procure une forte capacité à maintenir le cap, mais il y a beaucoup de CGI dans la réussite de ce modèle qui part d’une forte foi en ses capacités financières et en sa notoriété -CGI étant introduite en Bourse- et ses ressources, notamment humaines et qui développe un vrai esprit d’équipe. Tout cela fait de la CGI un modèle fiable qui s’inscrit dans le long terme et qui sait réussir, comme en témoigne d’ailleurs le projet Casa Green Town, dont tout ce qu’on a dit a fait le plus grand projet urbanistique intégré, au Maroc comme à l’étranger…

Et qu’en est-il de l’exportation de ce modèle en Afrique?

Il est vrai que nous pensons intégrer le marché africain, mais cela devra se faire différemment de ce qui existe. Ça se fera à la «façon CGI». Aujourd’hui, nous étudions plusieurs opérations, mais il faut d’abord être sûr de la maîtrise de tous les process et s’armer pour faire face aux aléas de ce marché quant au financement, aux ressources humaines et à la connaissance de ce marché qu’on n’a pas encore. C’est une façon claire mais sereine. Des projets en Afrique porteront l’image du Maroc qu’il faudra préserver. L’Afrique, c’est très important, mais nous estimons aujourd’hui qu’il y a encore beaucoup à faire au Maroc…

Propos recueillis par HD

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