En 1ère ligne… | Ministère de l’Education nationale (Spécial FDT 2020)

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Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale

En raison de l’épidémie du coronavirus et de l’état d’urgence sanitaire déclaré par le Maroc, écoles et universités ont été fermées au Maroc dès lundi 16 mars. Mais pour les cours… Les idées n’ont pas manqué !

Pour assurer la continuité pédagogique de l’année scolaire 2019-2020, le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a lancé, le 16 mars, un dispositif d’enseignement à distance, lequel visait à « assurer la continuité de l’enseignement » pendant la période d’arrêt des cours pour éviter la transmission du nouveau coronavirus, indiquait le ministère dans un communiqué.

Ce dispositif comportait deux composantes: le portail électronique TelmidTice et la chaîne TV Athaqafia. Concrètement, les élèves choisissaient, selon leur niveau d’études, un cours dans différentes matières, selon le programme scolaire interrompu durant la période du confinement.

Mais ce n’est pas toujours facile. Selon certains experts dans le domaine de l’éducation, cette décision a été prise à temps, mais, estiment-ils, «le dispositif s’est heurté à des difficultés».

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Pour eux, les enseignants n’ont pas été préparés à affronter cette situation imprévisible. De nombreux enseignants, confient ces mêmes experts, n’ont pas bénéficié des formations continues dispensées dans le cadre de la stratégie du programme «Généralisation des technologies d’informations et de communication dans l’enseignement au Maroc».

Autres difficultés soulevées: beaucoup d’élèves n’ont pas pu suivre les cours à distance durant la période de confinement, selon des enseignants interrogés sur la question. Ces derniers, qui communiquaient avec leurs élèves via des groupes sur WathsApp, nous ont affirmé qu’ils n’avaient pas les moyens d’obliger leurs élèves à faire les exercices, notamment en l’absence d’échange.

«Les élèves n’ont pas tous des tablettes ou des téléphones adéquats pour pouvoir suivre les cours à distance. Et leurs parents n’ont pas, tous les moyens pour leur garantir une couverture numérique continue. Voilà les raisons expliquant que certains élèves n’ont pas travaillé ou peu durant la période de confinement», nous explique-t-on.

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Enfin, notons qu’une enquête nationale a été réalisée, en mai dernier, sur la «continuité pédagogique et enseignement à distance en période de confinement: Perception et satisfaction des acteurs universitaires».

Ses conclusions montrent que la formation à distance au Maroc n’a pas réussi à remplacer les études en présentiel. Chiffres à l’appui, 61,5% des enseignants estiment que l’enseignement à distance n’a pas réussi à remplacer celui en présentiel, et 57% des étudiants ne souhaitent pas suivre de tels cours à l’avenir, selon l’enquête. 

NC

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